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Bulletin Numismatique n°201 25 - 2 e partie 16 mars 1934 : Monnaies françaises, Monnaies, médailles. Révolution française 581 lots et 8 planches. Essais écu de Droz, Dupré, Duvivier, Andrieu, Vasselon… écu 1792 (FDC), Louis d’or constitutionnel (FDC) et 24 livres d’or (FDC), écu de six livres 1794 non date (FDC), 5 francs AN4 à AN10 toutes en FDC… - 3 e partie 28 et 29 mai 1934 : Monnaies françaises, Louis XIII à Charles X 1088 lots et 15 planches. Dix louis d’or, écu de 1642 (FDC) et 1643 (FDC) de Louis XIII, écu 1774 flan bruni (FDC), tous les essais de la 5 francs de 1815 (FDC)… Apparemment un grand nombre de ces monnaies pro- viennent de la collection Marchéville, car, si la collection Marchéville a en effet été dispersée par les experts Florange et Ciani entre 1927 et 1929, celle-ci s’arrête à Henry IV. Où sont donc passées les monnaies postérieures dont on n’a pas de traces ? Il est aussi possible que certaines pièces proviennent de la fabuleuse collection de Philippe de Ferrari, qui a été vendue en 1922. Alors que les numismates américains ont tendance à garder la provenance ou plutôt le « pédigrée » d’une monnaie, dans de nombreux pays dont la France, cette information n’est pas préservée, ce qui à mon avis est dommage, car cela fait partie de l’histoire d’une pièce en particulier. Quand je vois que pour certaines monnaies américaines, leur trajectoire remonte à 1850, je suis admiratif ! Une chose est certaine, la collection Guilloteau est tout sim- plement extraordinaire en termes de rareté et de qualité ! C’est sans l’ombre d’un doute une des plus belles collections de monnaies françaises de tous les temps. Si par hasard, vous avez la possibilité d’acquérir ces catalogues, n’hésitez pas, ils sont un réel plaisir pour les yeux ! Il est fort probable que bon nombre de ces pièces apparaissent postérieurement dans la collection Farouk une dizaine d’an- nées après, mais ça, c’est une autre histoire - très intéressante d’ailleurs ! Il n’est pas courant de nos jours de trouver d’anciens catalo- gues de vente aux enchères, et plus la vente est ancienne, plus la difficulté augmente pour acquérir le catalogue correspon- dant. L’apparition sur le marché numismatique de catalogues de ventes tient souvent au fait qu’un expert arrête son activité et par conséquent cède sa bibliothèque. Bien que l’on connaisse pour toutes les monnaies les quantités frappées à partir de 1800, il est souvent indispensable pour celles dites rares d’effectuer des recherches pour de déterminer avec plus de précision ces affirmations. Et pour ce faire, quoi de mieux que des anciens catalogues de ventes ? Yves BLOT VICTOR GUILLOTEAU

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