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Bulletin Numismatique n°199 24 maisons de vente (les quantités réelles d’apparition en vente doivent être à peine plus élevées) : 1812 1813 1814 40 francs Gênes TTB(4) 20 francs Rome TTB(11) - TB(2) Gênes TTB(1) - TB(1) Turin SUP(1) - TTB(5) Rome TTB(7) - TB(1) Utrecht SUP(1) - TTB(21) - TB(2) 5 francs Rome TTB(3) - TB(6) Gênes TTB(3) - TB(2) Gênes TTB(1) Turin TTB(3) - TB(2) Rome TTB(1) - TB(3) Utrecht TTB(2) - TB(3) Turin TTB(2) - TB(2) Utrecht TTB(6) - TB(9) 2 francs Utrecht TTB(1) - B(3) Gênes B(2) Utrecht B(4) 1 franc Rome TB(3) - B(3) Turin B(3) Utrecht SUP(1) - B(1) À partir du tableau antérieur, on peut constater que les exem- plaires de ces ateliers en qualité SUP sont vraiment très rares et on pourrait par exemple penser à trouver de nos jours de très beaux exemplaires de la 5 francs de l’atelier de Rome avec une frappe de presque 50 000 exemplaires, mais sur les quinze dernières années un grand maximum de 20 exemplaires sont passés aux enchères sans trouver aucun exemplaire vraiment beau. Le prix pour une 5 francs de l’atelier de Rome en TTB peut osciller autour de 1 500€/2 000€, mais en SPL le prix peut grimper à 8 000€/10 000€. Des monnaies en qualité SPL ou FDC pour ces ateliers sont excessivement rares et il faut vraiment oublier les cotes catalo- gues car elles ne veulent rien dire (prix trop bas) ! Gênes est de loin l’atelier le plus rare de tous, avec très sou- vent moins de cinq exemplaires connus actuellement. En 2015 CGB a proposé lors d’une de ses ventes la très rare 5 francs de 1814 en état TTB avec un prix de départ de 20 000€ (un peu trop élevé à notre avis), mais cette monnaie est restée invendue. En 2019 MDC à Monaco a proposé un autre exemplaire de meilleure qualité (presque SUP), très pro- bablement le plus bel exemplaire connu qui s’est vendu 30 000€. Tous ces ateliers sont très recherchés, non seulement par les collectionneurs français, mais aussi suisses et italiens princi- palement. Après la chute de l’Empire, tous les territoires annexés ont été « perdus » et les ateliers correspondants ont cessé de frapper les monnaies au « type français ». À partir de louis XVIII, tous les ateliers de frappe correspondent à des villes en France et il en sera ainsi jusqu’en 1900, où toute la frappe à partir de cette date sera centralisée à Paris. Il y a aussi des ateliers en France à partir de 1800 dont la frappe a été très faible, mais il faut reconnaitre que l’intérêt des collectionneurs est surtout centré sur les monnaies en or dont les ateliers de frappe sont bien moins nombreux que pour les monnaies en argent et les quantités frappées de façon générale sont bien plus faibles. Il faut cependant que la monnaie soit d’une qualité « cor- recte » pour qu’elle soit intéressante pour les amateurs : une « savonnette » même très rare reste difficile à marchander. Ateliers rares des frappes de 40 francs sous Napoléon I er : AN14 1806 1807 1809 1810 40 francs W - 1615 W – 4306 M- ? I - 1859 M - 1402 K - 886 40 fr 1807I Gradée PCGS XF40 Vendue 8 200€ Gadoury vente 12/2017 Cote : 1 800€/3 500€ 40 fr 1808U Gradée TTB Vendue 13 600€ MDC vente 12/2017 Cote : 13 000€ Ateliers rares des frappes de 20 francs sous Napoléon I er : INCIDENCE DE L’ATELIER DE FRAPPE SUR LE PRIX D’UNE MONNAIE

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