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D epuis cinq ans, la série CELTIC s'est tout naturellement imposée, tant auprès des collectionneurs que des universitaires internationaux qui uti- lisent nos catalogues comme base de recherche ou bien comme « porte d'entrée » vers les différents ouvrages scientifiques auxquels nous faisons réfé- rence. Mais alors, si entre 2010 et 2014 nous avons pu vous faire profiter de deux catalo- gues par an en moyenne, pourquoi l'année 2015 n'en aura-t-elle eu qu'un seul - CELTIC IX - et en plus en fin d'année ? La réponse est toute simple ; nous sommes en face d'un phénomène de raréfaction des monnaies gauloises. De plus, le marché a évolué, devenant plus élitiste avec une recherche du beau et du rare (à la condition qu'il soit beau). Dans cette évolu- tion des goûts et de la demande, nos E-Auctions ont parfaitement répondu aux attentes des collectionneurs, avec de nombreuses monnaies, souvent classiques mais parfois très intéressantes, avec une mise à prix à 1€. Notre stock (constitué depuis 2001 lorsque nous avions développé une politique d'achat plus systéma- tique en vue de réaliser MONNAIES XV ) s'est réduit comme neige au soleil, avec pas moins de 3000 monnaies gauloises vendues en e-Auctions ! En parallèle, nous avons proposé des monnaies haut de gamme, comme le statère au nom de VER- CINGETORIX dans nos luxueux catalogues E-MONNAIES . Un autre phénomène (sur lequel nous nous priverons de chercher les raisons), c'est une certaine méfiance. Je m'explique ; de plus en plus de collectionneurs semblent plus enclins à vendre ou à échanger en direct (et en espèces), sans passer par l'intermédiaire d'un professionnel sérieux. Nous perdons donc toute trace de ces monnaies. A cette méfiance locale, s'ajoute une fuite de certaines monnaies, souvent les plus intéressantes, vers des collectionneurs ou des professionnels étrangers. Je ne vous cache pas qu'il est toujours désagréable (et de plus en plus fréquent) de recevoir une demande d'identification et d'estimation par mail et de voir cette même monnaie, jusqu'alors conservée en collection en France, ressortir quelques mois plus tard dans une vente à l'étranger... Si je me fais un point d'honneur à répondre aux demandes d'identification, ce n'est pas en étant avare en renseignement qu'on fait évoluer une science, vous ne serez donc pas surpris que les estimations ne soient désormais plus réalisées par mail. Ce n'est pas très « sport » de se servir de l'estimation d'un autre pour vendre une monnaie, n'est-ce pas ? et ce qui est valable avec les professionnels étrangers l'est INTRODUCTION 3

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