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Bulletin Numismatique n°208 12 U rsula KAMPMANN, Die Münzen der römischen Kaiserzeit, Regenstauf, 3 e tirage sans modification, relié cartonné, 17 x 24 cm, 544 pages, nombreuses illustrations N&B dans le texte. Code : Lm228. Prix : 39,90€. Nous n’avions rendu compte ni de la première édition (2004), ni de la deuxième édition de cet ouvrage publié en 2011. Nous sommes très heureux de réparer cet oubli aujourd’hui, non pas avec une troisième édition, mais avec la réimpression anastatique de la seconde édition. Ursula Kampmann est bien connu des numismates du monde entier aujourd’hui grâce à son site « Coins weekly ». Avant tout, elle reste une histo- rienne et une numismate qui fit sa thèse sur le monnayage de Pergame il y maintenant un quart de siècle. L’ouvrage est dé- dié à sa grand-mère qui lui a transmis son goût pour l’étude de l’Histoire. Nous trouvons la table des matières aux pages 7-8, très utile pour vous retrouver dans la liste des 201 per- sonnages qui figurent dans le corps de l’ouvrage, de Jules César à Romulus Augustule. Nous trouvons ensuite les intro- ductions de la première édition (p. 9) et de la deuxième édi- tion (2010). Elles sont suivies par une introduction (p. 9-19) qui sert de mode d’emploi pratique de l’ouvrage. Faut-il rap- peler que nous sommes en présence d’un ouvrage destiné aux collectionneurs où l’auteur justifie son l’utilité, pourquoi et pour qui elle l’a écrit ? Les explications sont donc précises sur les états de conservation (p. 14) et les prix (p. 15), et un petit lexique apporte des détails sur les patines des monnaies de cuivre ou de bronze, accompagné d’une liste des principaux défauts d’une monnaie susceptibles d’en déprécier la valeur (p. 15-17). Autant d’éléments très utiles au collectionneur débutant comme chevronné. Une troisième partie de cette introduction est réservée aux dénominations monétaires dé- clinées par métal (or argent et bronze) (p. 20-24). Elle est suivie par une digression sur les droits et les revers des mon- naies (p. 24-25). Le tableau des principales entités (dieux et déesses, représentations personnifiées) qui sont représentées au revers des monnaies (p. 26-31) est très clair. Un carte p. 32 dresse une liste des ateliers monétaires tandis que les deux ultimes pages de l’introduction donnent une liste des princi- pales abréviations rencontrées sur les monnaies avec leur tra- duction. Le catalogue qui constitue le corps de l’ouvrage occupe les pages 35 à 509. Comme nous l’avons signalé dans l’introduc- tion, le catalogue est divisé en 201 entrées, correspondant chacune à un personnage, Auguste, Augusta ou César, usur- pateur compris pour l’Empire gaulois par exemple, ou Pal- myre. Pour chacune des entrées, Jules César (100-44 avant J-C.) par exemple (n° 1, p. 35-37), vous trouverez en intro- duction un résumé de sa vie, suivie d’informations sur le monnayage et complétée par des renseignements destinés aux collectionneurs. Ensuite, le catalogue comprend trente-trois entrées principales qui décrivent les monnaies en débutant par l’or (aureus et quinaire) puis l’argent (denier et quinaire, sans portrait), et enfin le bronze. Pour chacune des monnaies, nous avons la date de fabrication, la légende et la description du droit puis du revers. Le tout est complété par les références bibliographiques et le prix pour trois états de conservation (S, pour TB, SS pour TTB et VZ pour SUP). Le tout est accom- pagné d’une riche iconographie de très bonne qualité, prove- nant de catalogues de ventes récents (avant 2010). Pour le règne d’Auguste, le catalogue (n° 2) comprend au to- tal 148 entrées où vous retrouverez les principales variétés frappées sous son très long règne entre Octave et le moment où il a reçu le titre d’Auguste à partir de 27 avant J.-C. Quelques numéros sont réservés aux monnaies de consécra- tion ou de restitution frappées après sa mort. (p. 38-47) Pour Clodius Macer, usurpateur qui régna peu en 68 (n° 16), nous avons seulement deux entrées pour de très rares deniers d’argent. Pour Domitien, nous rencontrons d’abord les mon- naies frappées sous les règnes de son père, Vespasien, puis ce- lui de son frère Titus avant de trouver les monnaies frappées sous son seul règne. Le catalogue (n° 24) comprend ainsi 135 entrées au total. Pour certains types qui présentent les mêmes légendes de revers, le numéro peut se décliner avec plusieurs variétés comprenant jusqu’à huit numéros pour ce règne. Toutes les monnaies du règne ne sont pas recensées, mais vous pouvez facilement retrouver les plus courantes. Pour le Règne d’Hadrien (117-138) (n° 32), nous avons quand même 268 numéros avec jusqu’à vingt-et-un sous nu- méros pour certains types de deniers. Et nous pourrions mul- tiplier les exemples à l’infini. Tout ceci n’est rendu possible que par une simplifications des légendes de droit et des diffé- rents types de bustes. Au III e siècle, pour Gallien (253-268) (n° 90), nous totalisons 249 entrées. Pour l’Antiquité tardive, anciennement connue comme le Bas Empire, à partir de Dioclétien, nous avons des informations sur les ateliers qui figurent en général à l’exergue des revers (n° 119) avec 104 entrées. Constantin I er (n° 136) totalise à lui seul 216 entrées. Après la mort de Théodose I er en 395, les monnaies se déclinent tout LE COIN DU LIBRAIRE, DIE MÜNZEN DER RÖMISCHEN KAISERZEIT

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